De nombreux assurés en Belgique ne connaissent pas leurs droits et se demandent qu’est-ce que la contre-expertise. A quoi ça sert ? Est-elle la solution miracle en cas de litige, conflit ou simple désaccord avec sa compagnie d’assurance ? La contre-expertise est-elle gratuite ? Quelle entreprise contacter pour mandater un contre-expert ? Pas de panique ! Dans cet article, on vous explique tout.
Pas envie de lire tout l’article ? Voici un résumé :
La contre-expertise est l’outil numéro un pour contester toute décision d’assurance. Lorsqu’un sinistre se produit, votre assureur envoie un expert pour évaluer les dégâts. Si vous êtes en désaccord avec l’estimation, c’est là que la contre-expertise intervient. Un contre-expert privé, impartial, et à votre service, revoit le dossier et évalue les dommages. Souvent, les évaluations diffèrent de celles de l’assureur. Les deux experts négocient alors pour obtenir une indemnisation équitable. Pour utiliser la contre-expertise, vous devez être couvert par une assurance multirisque habitation. En Belgique, les frais de contre-expertise sont généralement pris en charge par la compagnie d’assurance. Cependant, certaines polices d’assurance offrent une couverture partielle. La qualité de votre assurance et la souscription d’une protection juridique influencent la prise en charge des frais.
Le coût de la contre-expertise varie en fonction de votre assureur et des termes de votre contrat. Si vous avez une couverture totale, choisissez un contre-expert de qualité. Même avec une couverture partielle, investir dans une expertise de qualité peut maximiser votre indemnisation. Si vous avez besoin de plus d’informations ou souhaitez mandater un contre-expert, contactez Sinistra au 02 280 01 10, la référence en Belgique, pour faire le point sur votre situation.
Qu’est-ce que la contre-expertise après un sinistre habitation ?
De nombreux assurés en Belgique ne connaissent pas leurs droits et se demandent en quoi consiste la contre-expertise. Lorsqu’un sinistre survient dans votre foyer (ou commerce) couvert par votre assurance habitation (dégât des eaux, cambriolage, incendie, tempête, inondation, catastrophe naturelle, acte de vandalisme, bris de vitre, heurt, contamination à la mérule,…), votre assureur entre en jeu. En fonction de la nature du sinistre, et surtout de l’importance des dommages, il peut décider de faire intervenir un expert : son propre expert.
Concrètement, un expert mandaté par votre compagnie d’assurance se rendra chez vous pour évaluer la situation et déterminer le montant de votre préjudice. Il examinera les circonstances du sinistre ainsi que l’ensemble des dégâts, qu’il consignera dans un rapport connu sous le nom de « procès-verbal. »
En tant qu’assuré, vous recevrez normalement une copie de ce rapport. Vous aurez l’opportunité de l’analyser et de le signer si tu vous êtes d’accord avec son contenu et avec l’indemnisation proposée. Ce rapport sera ensuite transmis à votre assureur, qui prendra la décision finale quant au montant des indemnités à vous verser.
Si vous n’êtes pas d’accord avec l’expert d’assurance. il suffira de marquer votre désaccord en refusant de signer son rapport (procès verbal). Plusieurs motifs peuvent motiver votre désaccord :
- L’estimation de vos dommages a été sous-évaluée par l’expert de votre assureur.
- L’expert manque de neutralité et favorise clairement les intérêts de la compagnie d’assurance.
Bingo ! Vous avez compris. C’est à ce moment précis que la contre-expertise intervient.
Alors, qu’est-ce que la contre-expertise ? Un expert privé, appelé couramment contre-expert ou expert d’assuré, sera chargé de réexaminer votre dossier sinistre. Il intervient en tant que défenseur du sinistré. Il apportera un oeil nouveau afin de chiffrer vos dégâts et d’établir une nouvelle estimation du coût de leurs remplacements et/ou réparations. Il est donc fortement possible que les évaluations de votre expert et de celui de votre assureur diffèrent.
Les deux experts devront alors négocier en toute intelligence pour revoir à la hausse le montant de votre préjudice et parvenir à un accord sur le montant final de l’indemnisation. Un contre-expert permet à l’assuré un réel équilibre dans les pourparlers.
Dans quel cas utiliser la contre-expertise ?
C’est bien de comprendre qu’est-ce que la contre-expertise mais il faut savoir dans quel cas précis l’utiliser. Vous êtes propriétaire ou locataire et vous êtes confronté à un sinistre pour lesquels vous êtes couvert par une assurance multirisque habitation ? Alors, vous avez le droit à la contre-expertise comme tout sinistré en Belgique. Voici le scénario le plus courant :
Après avoir constaté votre sinistré, vous le signalez à votre assurance pour entamer le processus de réclamation. Pour pouvoir vous verser une indemnisation, votre compagnie d’assurance a besoin d’évaluer les dégâts, c’est pourquoi une estimation précise est cruciale.
Dans votre déclaration de sinistre, on vous demandera de dresser une liste exhaustive de tous les biens endommagés, volés ou perdus et d’essayer d’évaluer leur valeur. Notez que cette étape est problématique car elle impactera considérablement votre indemnisation finale. Le problème est que réaliser cette évaluation (mobilier, électroménager, travaux, frais de déblaiement, frais de nettoyage,…) est très compliquée sans connaissance approfondie des prix actuels du marchés. Surtout que l’expert de votre assurance appliquera en plus un taux de vétusté (selon la vieillesse de vos biens) qui diminuera le chiffrage que vous aurez fait.
Une fois cette étape accomplie, l’expert de votre assureur se rendra sur les lieux du sinistre pour réévaluer vos dommages et réexaminer la liste de pertes que vous avez rédigée. A l’issu de cet entretien, 2 possibilités :
- L’expert d’assurance prend en compte tous les dégâts, et vous êtes totalement d’accord avec l’estimation qu’il propose. Génial ! Il peut alors transmettre le dossier à votre assureur pour que vous puissiez recevoir votre indemnisation.
- Vous n’êtes pas d’accord avec l’évaluation de l’expert. Pas de problème : demandez une contre expertise pour faire réévaluer votre préjudice.
En somme, si vous souhaitez obtenir une indemnité juste et proportionnelle à l’ampleur de vos dommages, la contre-expertise se révèle être une option idéale pour contester une décision d’assurance. Vous avez le droit de choisir le contre-expert de votre choix. Faites le choix d’une enseigne de contre-expertise de qualité qui vous assurera une tranquillité d’esprit. Pour cela, le nombre d’avis clients positifs est souvent une bonne indication !
Qui paye la contre-expertise ?
Qui prend en charge les frais de contre-expertise ?
Lorsque survient un sinistre dans le cadre de votre assurance habitation, il peut être nécessaire d’engager une contre-expertise pour évaluer les dommages et les pertes. Cependant, une question importante se pose souvent : qui prend en charge les frais de contre-expertise ?
En Belgique, les honoraires du contre-expert sont à la charge de la compagnie d’assurance. Cependant, quelques polices d’assurance habitation offrent une couverture que partielle pour les frais de contre-expertise. La proportion de prise en charge dépendra des termes et des conditions spécifiques de votre contrat d’assurance.
La qualité de votre assurance habitation est un facteur déterminant dans la prise en charge des frais de contre-expertise. Les polices d’assurance haut de gamme ou de qualité supérieure ont tendance à offrir une meilleure couverture pour ces frais. En plus de la qualité de l’assurance habitation, la souscription d’une protection juridique peut jouer un rôle clé dans la prise en charge des frais de contre-expertise. La protection juridique est une extension de votre contrat d’assurance qui vous offre une assistance juridique en cas de litige ou de procédure judiciaire liée à votre assurance habitation.
Il est donc essentiel de vérifier les détails de vos contrats avec votre contre-expert avant le démarrage de son assistance. Il pourra ainsi vous confirmer que la contre-expertise est sans frais.
Combien coûte une contre-expertise ?
Dans la plupart des cas, vous ne verrez pas la facture de la contre-expertise, car elle sera prise en charge par votre assureur. La rémunération du contre-expert peut être complexe, car elle est souvent basée sur les barèmes établis par les compagnies d’assurance. Ces barèmes définissent les tarifs maximums que l’assureur est prêt à payer pour les services du contre-expert. Il est donc important de savoir que le coût de la contre-expertise peut varier en fonction de votre assureur et des limites établies dans votre contrat.
Si vous avez la chance de bénéficier d’une couverture totale, il est conseillé de choisir parmi les meilleurs contre-experts sur le marché comme Sinistra, une référence en Belgique. La qualité de l’expertise peut jouer un rôle essentiel dans le règlement efficace de votre sinistre. Dans de telles situations, le coût de la contre-expertise ne devrait généralement pas être une préoccupation majeure, car il sera pris en charge par votre assureur.
Même si vous ne bénéficiez que d’une couverture partielle, il est recommandé de ne pas lésiner sur la qualité du contre-expert. Les sinistres ne surviennent pas fréquemment, mais lorsque cela se produit, les enjeux financiers peuvent être considérables. C’est donc un moment crucial pour obtenir une évaluation précise et équitable des dommages. Ne pinaillez pas sur quelques centaines d’euros d’honoraires qui resteront éventuellement à votre charge, car investir dans une expertise de qualité peut vous aider à maximiser votre indemnisation.
Vous savez désormais tout sur qu’est-ce que la contre-expertise. Si vous recherchez de plus amples informations ou si vous désirez mandatez un contre-expert au plus vite, contactez Sinistra. Nos collaborateurs feront le point avec vous sur votre situation.